Gradhiva

Revue d'anthropologie et d'histoire des arts

Revue d'histoire et d'anthropologie publiée par le musée du quai Branly

A history and anthropology journal published by the Quai Branly Museum

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Gradhiva

Depuis 2005, le musée du quai Branly reprend la publication de la revue Gradhiva. La revue représente un lieu de débats sur l’histoire et les développements actuels de l’anthropologie fondés sur des études originales et la publication d’archives ou de témoignages. Gradhiva privilégie aussi l’étude et l’analyse d’objets réels ou symboliques ainsi que des problématiques muséologiques et anthropologiques. Surtout, elle est ouverte à de multiples disciplines : l’ethnologie, l’esthétique, l’histoire, la sociologie, la littérature ou encore la musique. Elle s’attache enfin à développer par une iconographie souvent inédite et singulière une interaction entre le texte et l’image.

Since 2005, the publication of the Gradhiva review has been taken over by the Quai Branly Museum. The journal provides a focal point for debates about the history and current developments of anthropology based on unpublished studies, archives and first-hand accounts. Gradhiva also privileges the study and analysis of real or symbolic objects as well as museological and anthropological questions. Above all, the journal is open to a whole range of disciplines: ethnology, aesthetics, history, sociology, literature and music. It is keen to develop, through previously unpublished and unusual iconography, an interaction between texts and images.

Éditeur

Musée du quai Branly Jacques Chirac

Situé en bord de Seine, au pied de la tour Eiffel, le musée du quai Branly - Jacques Chirac s'attache à donner la pleine mesure de l'importance des Arts et Civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, à la croisée d'influences culturelles, religieuses et historiques multiples. Dans ce lieu de dialogue scientifique et artistique, expositions, spectacles, conférences, ateliers, projections rythment la programmation culturelle.

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gradhiva@quaibranly.fr

Informations bibliographiques

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Directeur de la publication

Stéphane Martin, Daniel Fabre, Yves Le Fur, Anne-Christine Taylor

Type de support

Papier et électronique

Etat de la collection

2005-2024

Politique d'édition électronique

Publication en libre accès

Périodicité

Semestrielle (deux fois par an)

Année de création

1986

Date de mise en ligne

12 décembre 2008

ISSN format électronique

1760-849X

ISSN format papier

0764-8928

Langue de la publication

Français

Politique sur les frais de publication

Frais de publication

non

Frais de soumission

non

Politique d'évaluation

Procédure d'évaluation

évaluation en double aveugle

Délai moyen entre soumission et publication

50 semaines

Coordonnées

Courriel

gradhiva@quaibranly.fr

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Gradhiva
Musée du quai Branly
Département de la recherche et de l’enseignement
222 rue de l’Université
75343 Paris cedex 07
France

Ville de production

Paris

Actualités

Nouveau numéro

38 | 2024 – Paroles spoliées. Itinéraires de la littérature orale

Paroles spoliées. Itinéraires de la littérature orale
ISBN 978-2-35744-157-6
220 pages — 50 illustrations — 20 €

À l’issue des conquêtes coloniales, les puissances colonisatrices ne se sont pas seulement approprié des territoires et des biens culturels : elles ont aussi collecté des paroles. Missionnaires, administrateurs, ethnologues et linguistes ont, plus exactement, transformé en textes des énoncés oraux de natures et de fonctions variées dans leur contexte d’origine, bientôt rassemblés sous la catégorie de « littérature orale ».

En situation d’asymétrie coloniale, ce triple transfert (de l’oral à l’écrit, d’une langue à une autre, d’un contexte culturel à un autre) a donné lieu à d’inévitables altérations. Les sources des textes ont parfois été effacées, et leur sens déformé ou perdu. Quelques anthologies de contes africains, océaniens, ou autres, se vendent encore aujourd’hui sans que la provenance des textes ne soit interrogée. Certains ont connu des trajectoires remarquables, notamment lorsqu’ils sont passés entre les mains de poètes des avant-gardes, comme Tristan Tzara, Blaise Cendrars, ou Jerome Rothenberg, ou encore d’écrivains eux- mêmes issus de territoires colonisés, comme Léopold Sédar Senghor ou Patrick Chamoiseau. Aiguillé par les principes des enquêtes de provenance menées sur les objets de musée, ce dossier, qui fait le pont entre les recherches francophones et germanophones sur le sujet, propose des études de cas africains, caribéens et nord-américains. Quelles sont les logiques d’appropriation à l’œuvre dans ces transferts ? Est-il possible de les déjouer ?